1. |
Voyages en Solitude
03:28
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Voyages en Solitude
Comme une danse en plein silence
On effile le vent de leur absence, tout s’efface
Comme une bise de délivrance
On quitte l’amour sans révérence, tout s’efface
Comme un discours d’omniprésence
On brade la vie sans persistance, tout s’efface
Comme un appel de résistance
On évite les maux de connivences, tout s’efface
Nous sommes des wagons vides
Pour des voyages en solitude
Prisonniers par ces wagons vides
Pour des voyages en solitude…
Comme un frisson devant l’errance
On s’agrippe aux chaines de l’ignorance, rien ne s’efface
Comme une pulsion d’arrogance
On se lie dans cette complaisance, rien ne s’efface
Comme un regain d’intolérance
On rejette les rues et ces souffrances, rien ne s’efface
Nous sommes des wagons vides
Pour des voyages en solitude
Prisonniers par ces wagons vides
Pour des voyages en solitude…
Comme un avenir sans méfiance
On y retrouvera leur insolence, on s’efface.
Comme une rupture d’incohérences,
On suffoquera de leur présence, on s’efface.
Comme un rejet d’itinérance,
On fabriquera nos potences, on s’efface.
Comme un dernier cri d’ingérence,
On retrouvera les silences, on s’efface.
Nous sommes des wagons vides
Pour des voyages en solitude
Prisonniers par ces wagons vides
Pour des voyages en solitude…
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2. |
Cent heures
02:55
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Cent heures
Une écharpe au cou.
Leurre de cet or.
Ange de senteurs.
De cent heures à voler.
A voler des tunnels en sous-sol, sol solitaire.
A terre, miné
Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d’étain,
Scelle et sur ce lit,
Libère ce moi
Du type au jour.
Né de ces verres.
Tige de rancœur.
Rang de cœurs, oublié.
Oublier les nuisances de ces pleurs.
Heurts arrachés.
Page et corps nés.
Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d’étain,
Scelle et sur ce lit,
Lis, berce-moi
Berce-moi les ans,
Nuits d’infortune.
Les ennuis d’un fort,
D’une faible esse qui se plie
Par le poids de nos sons.
Je me, tu t’accroches
Tu te, jeux d’encoches
Des Ailes dans nos armes,
Des larmes d’étain,
Scelle et sur ce lit,
Libère ce moi.
Du jeu du A,
Tsar de nos dés,
Ces nids tatoués dans ce drap.
Gonds emportés,
En portée de si,
Las sont les pas.
Senteur à voler…
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3. |
Bouée de sauvetage
02:46
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Bouée de sauvetage
J’ai jeté une bouteille à la mère
Message crypté aux parois de verre
Qui se déchire au bout de ses doigts
Mais qui me noie?
J’ai ramassé une vague de mère
Rouleau plissé et pieds en l’air
Qui gesticulent au rythme de ces doigts
Mais qui me noie?
J’ai pourtant ma bouée de sauvetage
Petit canard malt de bas âge
Petit confort pour naufrage banal, trop banal
J’ai ramassé toutes mes affaires
Cœur léger, ventricules clairs
Qui s’excitent au son de ces voix
Mais qui me noie?
J’ai planté un petit verre de terre
Ma canne à pêche au bord d’un cimetière
En attendant de ferrer le bon choix
Mais qui me noie?
J’ai pourtant ma bouée de sauvetage
Petit canard malt de bas âge
Petit confort pour naufrage banal, trop banal
J’ai pronostiqué
L’arrivée d’un verre d’eau
Qui pourrait songer
A me rendre tôt
Une sobriété, délaissée
Ça me serait fatal
Alors que
J’ai toujours ma bouée de sauvetage
Petit canard malt de bas âge
Petit confort pour naufrage banal, trop banal
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4. |
Evasion matinale
03:10
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Evasion matinale
Je suis parti ce matin
Un arc-en-ciel noir à la main
Et sans même une marmite d’or
Je me suis fait foutre dehors… De moi-même,
Je suis parti affronter mon étoile
Cinq branches de bonheur qui se dévoilent
Tel un croissant qui marque la une
Mais rien de quoi faire fortune
J’ai perdu ce maudit destin
Carte à l’envers en vain
Pour retrouver, je ne sais quoi
Pour oublier, un chez-moi
Je suis parti en arrière
En homme classe et sans affaires
Quelques casseroles pour réconfort
Et comme un con, je reste dehors… de moi-même,
Je suis parti rencontrer mes obstacles
De face, de front anti-débâcle,
Pour finir adossé contre un mur
Rien à faire, je ne suis plus sûr
J’ai perdu ce maudit destin
Carte à l’envers en vain
Pour retrouver, je ne sais quoi
Pour oublier, un chez-moi
Je suis parti une dernière fois
Sans vraiment expliquer pourquoi
Façon de faire, façon de taire
Je restais assis par terre… de moi-même,
Je me lèverai au matin
Je partirai demain matin
Je resterai ce matin
Ici où là, je me sens bien
Assis ou là où je me sens bien…C’est la fin.
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5. |
Hommage aux...
02:59
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Hommage aux …
Hommage aux petites voix
D’ici ou là,
D’ici ou là que l’on n’écoute pas.
Hommage aux petites mains
D’en haut, d’en bas,
D’en haut, d’en bas que l’on ne voit pas.
Le monde, lui, il s’en va et l’eau, elle ? Elle continuera.
Hommage aux petits rois
Des faits sans voix
D’effet, des voix, que l’on ne contrôle pas
Hommage aux petits toits
D’hiver en glas,
Divers en tas que l’on ne regarde pas
Le monde, lui, il s’en va et l’eau, elle ? Elle continuera.
Hommage aux petites fins
Réelles ou pas
Réel au pas que l’on ne conçoit pas.
Le monde, lui, il s’en va et l’eau, elle ? Elle continuera.
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DechezLouis Amiens, France
DechezLouis est un autodidacte quadragénaire assumé qui, à travers son interprétation vocale singulière, propose un mélange
de chanson française, jazz et rock alternatif.
En prônant le "mélancoptimisme" dans son deuxième EP (Des Corps entre parenthèses), il peint métaphoriquement la vie et se positionne comme un futur acteur incontournable de cette scène française originale et à texte.
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