We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Des corps entre parenth​è​ses

by DechezLouis

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €6 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Includes unlimited streaming of Des corps entre parenthèses via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 10 days
    Purchasable with gift card

      €10 EUR or more 

     

1.
Dessine-moi 03:02
Dessine-moi une chanson Toi, petit prince, avec ton cœur. Griffonne-moi des horizons, Des lignes de fuite vers le bonheur. Ne tremble pas pour tes esquisses, Vis ton dessein comme tu l’entends Mélange-s-y tous les délices Que tu découvres en observant Les courbes de tous les sourires Tel un panache de couleurs Qui peuvent, hélas, parfois te nuire, S’ils te trouvent un peu trop rêveur Cours, cours et ne te retourne pas. Cours, cours où des nuances aigries, tu répandras. Gomme-moi tous les moutons, Que tu rencontres par erreurs Sur les tableaux de l’ambition Que tu croques avec horreur Avant d’y hachurer des arbres, Des natures mortes ou bien des fleurs Même si celles-ci ont des épines Pour toi, j’aurais toujours peur Cours, cours et ne te retourne pas. Cours, cours où des nuances aigries, tu répandras. Et si tu manques d’inspiration Repense à ton autoportrait Pour répondre à toutes tes questions Que tu as sûrement dû rayer A cause de ces voleurs de temps Tes pinceaux se sont desséchés. Mais si tu restes un enfant Ta joie ne s’estompera jamais. Alors, Cours, cours et ne te retourne pas. Cours, cours où des nuances aigries, tu répandras.
2.
Maintenant 03:15
Il y a les maintenant tenus Les mains tenues tenant Ce que l’on ne voyait plus Dans l’appartenant Il y a les biens menant venus Les bienvenues menant Ce que l’on avait perdu Dans l’appartement Mais tout va bien Tant qu’il y a les crises en thème Mais tout va bien Tant qu’ils parlent de l’an terne. Il y a ces vacillants peureux Ces vaporeux sciant Des cons nous voulaient pieux Dans l’engagement Il y a les performants ok Ces perroquets formant Ce que l’on avait troqué Dans l’avancement Mais tout va bien Tant qu’il y a les crises en thème Mais tout va bien Tant qu’ils parlent de l’an terne. Il y a les partisans issus Des cents tissus par an Ceux que l’on avait crus Dans l’embrasement Il y a les éminents pincés Ces émincés piments Ceux qui nous arrachaient Dans l’étranglement Mais tout va bien Tant qu’il y a les crises en thème Mais tout va bien Tant qu’ils parlent de l’an terne. Il restera les uns, pitoyables Les uns, dits sociables Les incapables Les indispensables Il restera les uns, discutables Les uns, pardonnables Les impossibles et les indisponibles Mais tout va bien Tant qu’il y a les crises en thème Mais tout va bien Tant qu’ils parlent de l’an terne.
3.
J’ai quitté Paris et Notre-Dame Les quasi-modèles de charme au top de Pigalle Qui grouillent de sacrés-cœurs en mal de femmes Et les gentils touristes aux « tour Eiffel » cartes postales J’ai quitté Paris et Notre-Dame La petite vieille en larme au fond du dédale Où courent les travailleurs fourrés à la came Dans les cracheurs de foule aux quais « phase terminale » J’ai quitté Paris, fier de moi J’ai quitté Paris, sans émoi J’ai quitté Paris avec mes rêves sous le bras J’ai quitté Paris et Notre-Dame Les petites querelles de voitures infatigables Que pigeonnent les pervenches à demi-femme Pendant que les hommes-sandwichs étirent leur corde de futal J’ai quitté Paris et Notre-Dame Petits loyers chers au sixième sans escale Où gueulent les voisines plus du tout Femme La redevance télé, ses émissions matinales J’ai quitté Paris, fier de moi J’ai quitté Paris, sans émoi J’ai quitté Paris avec mes rêves sous le bras J’ai quitté Paris et Notre-Dame Les manif’ et les coups de matraque J’ai quitté Paris et votre Dame La tour en fer et ses clowns dans les parcs J’ai quitté Paris pour ne plus les voir Et c’est mieux comme ça, que… J’ai quitté Paris, fier de moi J’ai quitté Paris, sans émoi J’ai quitté Paris avec mes rêves sous le bras
4.
Isolement involontaire, D'un corps à lame salutaire, Où l'errance vers l'éphémère, Mènerait à la lumière. Recherchant l'itinéraire D'une légende séculaire, D'une pierre faites de chair Qui compose ce cœur à terre, qui bat. Alarme éteinte, rien ne ruisselle Hormis les gouttes d'un septième ciel Oublié dans la pénombre, Qui sans visage refait sa ronde. Avoir comme arme sa propre cage, Se protéger de ses ravages D'un jet de dés dans le décor Qui abrite ce cœur à corps qui bat Devant ces cous, restant las. Qui pourtant sont feutrés dans la soie. Et sans battement, je les entrevois. Et avec peine, les envie parfois. Obstination impopulaire, À vouloir vendre de la matière. Cette poudre dormante explosive Cette boule au ventre incisive Comme un besoin inéluctable de fortes aigreurs autour d'une table, Nappée de mots et de chaises vides, Comme ce cœur en plat livide qui bat. Devant ces cous, restant las. Qui pourtant sont feutrés dans la soie. Et sans battement, je les entrevois. Et avec peine, les envie parfois. Incompréhension collective, D'une candeur trop maladive De sentiments inextirpables De mauvais choix toujours palpables Révélation toujours trop tard De sensations qui nous réparent Comme un sourire de sauvetage Pour ce cœur en plein naufrage qui bat Une dernière fois… Devant ces cous, restant las. Qui pourtant sont feutrés dans la soie. Et sans battement, je les entrevois. Et avec peine, les envie parfois.
5.
Sur ces sols blancs, entachés de caractères, S’entremêlent les lignes, sur lesquelles, S’installent ces formes majeures, Se figent les majuscules mineures… Chefs de fil, d’une armée de lettres, Bombardant les mots d’où coule le sens, Libérant ainsi les clauses et conséquences, De leurs minuscules majeures. Soldats courbés infligés aux êtres, Sonnant l’assaut de sourdes évidences, Partisantes ravies des proses et « dénigrances », De leurs groupuscules rageurs. Majuscules mineures, à battements de sigle. Pour effets majeurs sur leurs cibles. Majuscules mineures, majuscules mineure. Navires d’exil imposés aux faits, Explorant les maux de courtes existences, Invitant ici, les pauses et « enivrances », De leurs ridicules valeurs. Majuscules mineures, à battements de sigle. Pour effets majeurs sur leurs cibles. Majuscules mineures, majuscules mineure. Points finaux imprimés en maître, Réduisant l’égo de toute délivrance, Assistants aigris des dernières nuisances, De leurs crépuscules couleuvres Majuscules mineures, à battements de sigle. Pour effets majeurs sur leurs cibles. Majuscules mineures, majuscules mineure.
6.
Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus porter Ces croyances nocturnes sur mon dos que vous m’avez gravées Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus sentir Vos regards nourris de « mais si », tout ça, c’est pour ton bien mon petit Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus rêver De ces clous qui la nuit, me sourient une fois que mes pieds sont baisés Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus laisser Mon front couronné de ces épines que l’on s’amuse à me voir porter Petite prière d’un non-croyant Petite prière d’un non-croyant Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus marcher Sur ces eaux froides et hurlantes qui cherchent à me faire plonger Odieux mon père, je vous attends pour un jour ne plus compter Ces pains et cet amer vin que j’ai trop longtemps dû supporter Petite prière d’un non-croyant Petite prière d’un non-croyant Odieux mon père, je vous attends pour un jour vous affronter En déplumé par mon propre sang, je n’expierai plus vos excès Odieux mon père, je vous attends pour un jour vous faire la promesse Que l’on se souviendra longtemps de vous à cause de votre diable d’ivresse Petite prière d’un non-croyant Petite prière d’un non-croyant Odieux mon père, je vous entends un dimanche me supplier De ne pas vous crucifier sur l’autel de vos pêchés…

credits

released July 5, 2018

Voix, Guitares : Fabien Quatrehomme
Violon : Laurent Zeller
Claviers : Freddy Rouillier
Contrebasse : Nicolas Selingant
Batterie, Percussions : Xavier Letourmy
Choeurs sur "Dessine-moi" : Céline Lefebvre

Paroles et Musique : Fabien Quatrehomme

Enregistré,mixé et masterisé au StudioR. (41) par Freddy Rouillier
monlabelenligne.com

Visuel pochette : Jaiden Rivas (jaidenr.com)

Logo DCL et bandeau "DechezLouis" : Fabien Quatrehomme

license

all rights reserved

tags

about

DechezLouis Amiens, France

DechezLouis est un autodidacte quadragénaire assumé qui, à travers son interprétation vocale singulière, propose un mélange de chanson française, jazz et rock alternatif.

En prônant le "mélancoptimisme" dans son deuxième EP (Des Corps entre parenthèses), il peint métaphoriquement la vie et se positionne comme un futur acteur incontournable de cette scène française originale et à texte.
... more

contact / help

Contact DechezLouis

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like DechezLouis, you may also like: